3 jours à Bacalar, la lagune aux sept couleurs 

Alex n’est pas vraiment tombé sous le charme de Bacalar, pas de tortue comme à Tulum ou de plage de sable fin, moi j’ai adoré même si la ville en elle-même n’a pas grand intérêt. Cependant c’est une destination encore préservée du tourisme de masse car un peu éloignée des grandes villes et difficile d’accès. C’est donc parfait pour venir se reposer et profiter de sa lagune aux sept couleurs. 

Quand partir à Bacalar ? 

Comme pour toute la péninsule du Yucatan, la meilleure saison est en général de novembre à mai, au moment de la saison sèche. Nous sommes partis en octobre et nous avons eu pas mal de pluie, mais ça ne dure jamais toute la journée. Et le point positif : très peu de monde en octobre dans le Yucatan. 

Comment venir à Bacalar 

Nous avons pris un colectivo depuis Tulum, ils ne sont pas faciles à trouver mais nous avons demandé dans la rue. Parfois sur maps.me on trouve même les arrêts de collectivo donc super pratique en complément de Google Maps. Nous avons mis 2h20 pour 9€/prs, un peu moins cher et plus rapide que les bus. 

Vous pouvez aussi prendre un bus Mayab ou ADO depuis Valladolid, c’est ce que nous avons fait pour le retour. 4h30 pour rejoindre Valladolid et 12€/prs avec Mayab. Mayab ce sont les bus de seconde ligne, ils sont moins chers mais plus lents. Les billets ne s’achètent qu’aux guichets. Avec ADO c’est plus cher et plus rapide (2h). Depuis Cancun c’est environ 5h de route avec ADO pour 25€.

Où dormir ?

On a trouvé un logement un peu excentré (20 minutes du centre à pied) mais à 2 min de l’un des rares pontons publics et gratuits (Balneario del fondo) pour se baigner donc parfait pour nous. Il s’agit de l’hôtel Vias Maya, 23€ avec clim, sdb privée et douche plutôt fraiche. C’est vraiment dans les moins chers du village. A Bacalar pas de problème pour rentrer lorsqu’il fait nuit c’est tranquille. 

Pour des budgets un peu plus conséquents à moins de 50€ la nuit on peut avoir des logements très sympas avec piscine tels que Agam (46€) ou Teki-Sha (52€). Pour le front de lagune avec ponton privé c’est plutôt de l’ordre de 70/80€ la nuit. Exemple avec l’hôtel The Yak Lake House (71€) qui nous faisait de l’œil. 

Où manger ?

Pour les petits budgets plusieurs options, les tacos de chez Mr Taco, Christian’s tacos ou la taqueria el trompo de K’los. 

Pour un endroit sympa avec de l’ambiance le soir la Catrina.

On a déjeuner au Parque National Maracuya, plusieurs options de restauration, le cadre est franchement idyllique avec un ponton privé et vous avez même le droit à 30 minutes de kayak gratuit. Après la nourriture est quand même un peu chère et le personnel pas hyper agréable, on laisse toujours un pourboire mais on n’a pas apprécié que le serveur se serve lui-même son pourboire de 15% sans nous rendre la monnaie. Cependant on reconnait que l’endroit est hyper sympa et il n’y a pas de montant minimum de consommation. Autre option sympa, La Playita avec son ponton privé aussi.  

Que faire ?

Profiter des pontons de la lagune

Il y a les options gratuites, ce sont les balnearios municipaux, vous pouvez les trouver sur Google Maps (Balneario del fondo, Balneario El Aserradero). Souvent beaucoup de monde car ils sont gratuits mais cela permet aussi de se melanger à la population locale. C’est comme cela qu’un matin nous avons assisté à un baptême de témoins de Jehova, ils étaient littéralement autour de nous, et nous un peu bouche bée en maillot de bain à regarder le spectacle. 

Ensuite beaucoup d’hôtels ou restaurants ont des pontons privés. Parfois il n’y a pas de montant minimum de consommation comme au Parque National Maracuya. Mais il y a aussi des « day pass » comme à l’hôtel Los Aluxes. Pour 15€ vous avez accès au ponton toute la journée et au même montant pour votre dejeuner. 

Faire les rapidos en kayak 

La plupart des visiteurs vont au restaurant Los Rapidos, l’entrée coute 7,5€/prs sans obligation de consommer. L’endroit est plutôt sympa, très instagramable et vous êtes directement au bord des Rapidos. Cependant on a entendu pas mal de chose sur le fait que les gens marchent sur les stromalites sur le bord de la lagune (de la roche contenant des structures organiques), ils les abiment, il n’y a pas vraiment de contrôle etc. C’est pour cela que nous sommes allés quelques km plus loin à la Laguna Bonanza. Les avantages : moins cher (seulement 2,5€/prs) beaucoup moins de monde et plus respectueux de l’environnement. On a d’ailleurs loué un kayak pour 10€/h à 2. On a pu ainsi passer dans les rapidos sans les abimer. Il faut bien penser néanmoins qu’avec le courant le retour est un peu musclé. Vous pouvez aussi emmener votre pique-nique pour déjeuner à la Laguna. 

Pour se rendre aux Rapidos ou a la Laguna c’est en taxi colectivo (5€/trajet pour nous 2) et vous indiquez l’endroit où vous allez. Il vous arrêtera sur la route principale et il faudra ensuite marcher 15 minutes. Pour le retour on a eu un peu de mal à arrêter un taxi, peu de passage. 

Visiter les cenotes 

Comme à Tulum et partout dans le Yucatan, à Bacalar il y a aussi des cenotes. Nous avons voulu faire les Cocalitos. Le plus célèbre de la ville mais malheureusement pas de chance il était fermé. Il est normalement ouvert tous les jours mais problème administratif pour ouvrir ce jour-là (oui bienvenus au Mexique). En temps normal il coute 2,5€/prs, très économique. 

Il y a aussi le cenote Azul, un grand cenote bleu très foncé. L’entrée coute seulement 1,5€. 

Et enfin le cenote Negro, c’est le plus proche du centre de Bacalar, il est connu pour son gouffre sous-marin de 100 mètres de profondeur. Autant dire que ce n’est pas pour moi-même si son prix est ultra compétitif, seulement 0,5€. Ça change du prix des cenotes de Tulum. 

Faire un tour en catamaran

Je pense que cela restera mon regret de Bacalar. Ne pas avoir fait un tour sur la lagune en bateau. Cela permet d’accéder à des endroits incroyables et de bien se rendre compte de toutes les nuances de bleu. Néanmoins en long voyage il faut parfois se priver sur les activités un peu chères et le temps n’était pas vraiment de la partie pendant nos 3 jours. Si vous avez le temps et l’argent je pense que c’est un incontournable de Bacalar. 

En conclusion pour moi Bacalar c’est le bonheur, peu de touristes, une eau incroyable et surtout… c’est de l’eau douce ! Alors si vous êtes comme moi et que vous avez du mal avec le sel sur votre peau à la plage, ici c’est le rêve. Pour d’autres articles sur le Mexique c’est par ici

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *